Le
fait d'abuser de sa connexion Internet depuis son lieu de travail à des fins
non professionnelles constitue une faute grave justifiant un licenciement. Tel
est le sens d'une décision de la Cour de cassation qui a suivi la Cour d'appel
de Toulouse (arrêt du 6 juillet 2007).
Pour
fonder sa décision, la Cour d'appel ne s'est pas intéressée à la nature des
sites visités par le salarié (l'historique des connexions avait de toute façon été
effacé) mais au temps consacré par celui-ci à surfer sur Internet depuis son
lieu de travail.
En l'occurrence, l'employeur reprochait à son collaborateur d'avoir passé, sur le seul mois de décembre, 41 heures sur le web à des activités personnelles.
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