La Cour de cassation, par trois arrêts du 31
octobre 2006 (n° 04-46.280, n° 05-42.158, n° 04-48.234), nous donne une
indication sur la méthode d’analyse du juge lorsque le salarié, après avoir
dans un premier temps demandé la résiliation judiciaire de son contrat de
travail, prend ultérieurement acte de sa rupture en raison de faits qu'il
reprochait à son employeur à l'appui de sa demande de résiliation et/ou
d'autres faits.
Le principe est désormais que l'acte qui constitue
par lui-même et dès son accomplissement une rupture du contrat de travail rend
sans objet une demande de résiliation judiciaire antérieure tendant à la même
fin.
Ainsi, la prise d'acte de la rupture par le
salarié en raison de faits qu'il reproche à l'employeur entraîne la cessation
immédiate du contrat de travail. En conséquence, il n'y a plus lieu de statuer
sur la demande de résiliation judiciaire introduite auparavant.
Si le juge doit alors se prononcer sur la seule
prise d'acte, il doit fonder sa décision sur les manquements de l'employeur
invoqués par le salarié tant à l'appui de la demande de résiliation judiciaire (devenue
sans objet) qu'à l'appui de la prise d'acte.
Bonjour,
Puis-je ici vous soumettre un petit problème lié a mon employeur: c.à.d qu'il n'a et ne respecte pas des engagements verbaux. Ceci m'incite à aller voir ailleurs mais je ne voudrais pas perdre mes avantages au nivau cotisation ???
Je vous remercie par avance
Rédigé par : Abdel | dimanche 08 avril 2007 à 18:42
Bonjour,
Puis-je ici vous soumettre un petit problème lié a mon employeur: c.à.d qu'il n'a et ne respecte pas des engagements verbaux. Ceci m'incite à aller voir ailleurs mais je ne voudrais pas perdre mes avantages au nivau cotisation ???
Je vous remercie par avance
Rédigé par : Abdel | dimanche 08 avril 2007 à 18:43
Bonjour,
Votre demande est relative à une consultation juridique, ce qui n'est pas l'objet de ce blog .
Je vous invite à contacter notre cabinet pour ce faire.
Cordialement
Rédigé par : Néant | dimanche 08 avril 2007 à 18:51