Deux époux détenant la quasi-totalité des actions d'une
société ont conclu avec une Société X un contrat conférant un droit de
préemption en cas de cession de leurs actions. Les intéressés ayant informé la Société
X de leur intention de céder leurs actions à une société Y, la société
bénéficiaire du pacte a fait assigner les époux et cette autre société et a
notamment demandé qu'il soit jugé que la vente était parfaite entre les
parties.
La Cour d’appel saisie a rejeté les
demandes de la société X.
En effet, elle a relevé que le
contrat stipulait que le droit de préemption serait exercé par lettre
recommandée avec demande d'avis de réception. La société bénéficiaire, elle, a
opéré par voie judiciaire, ce qui n'était pas prévu contractuellement.
La Cour de cassation approuve la
décision des juges du fond.
Cass. com.,
3 oct. 2006, n° 05-13.052
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