L'Assemblée Nationale a adopté le 11 octobre 2006 une loi qui doit permettre à tous les salariés de bénéficier du système de la
participation aux bénéfices de leur
entreprise.
Dispositif jusqu'à présent obligatoire pour les
entreprises de plus de 50 salariés, il restait facultatif pour les autres.
Désormais, même les salariés des PME devraient pouvoir y accéder. La
nouvelle loi donne en effet trois ans aux branches pour conclure des
accords de participation, mais elle laisse toutefois la possibilité aux
petites structures de les appliquer ou pas.
Via des avantages fiscaux,
elle encourage aussi les autres, celles qui sont astreintes à
l'obligation légale, à aller plus loin et à attribuer à leurs salariés
des actions gratuites, ou des suppléments de participation ou
d'intéressement.
Enfin, lorsqu'ils possèderont plus de 3% du capital,
les salariés actionnaires auront droit à un ou deux représentants au
conseil d'administration.
Cette nouvelle loi ne s'arrête pas là.
Ainsi, le texte encadre notamment l'exercice des stocks-options :
Désormais, le conseil d'administration devra geler tout ou partie des
options détenues par les mandataires sociaux, qui devront attendre la
fin de leur mandat pour les lever. Cet amendement a été voté à l'initiative de Monsieur Edouard Balladur.
La loi votée le 11 octobre crée aussi le chèque transport pour aider les salariés à supporter le coût de l'essence.
Elle supprime
la contribution Delalande payée par les entreprises qui licencient des
seniors.
Elle met en place un "congé mobilité" pour les salariés des
grandes entreprises menacés de licenciement, qui leur permettra
d'accepter des formations ou des missions dans d'autres entreprises.
Elle autorise l'introduction des clubs de football en Bourse.
Enfin,
elle rend possible le prêt de personnel entre les sociétés regroupées
eu sein d'un même pôle de compétitivité.
C'est ce que, communément, on appelle une loi "fourre-tout"...
http://www.assemblee-nationale.fr/12/dossiers/participation_actionnariat_salarie.asp
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